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29 mars 2006 3 29 /03 /mars /2006 18:01
Ola todos ! ! !

Qué tal ? ? J’espère, encore une fois que tout va bien.
Après quelques jours de silence me revoilà avec pas mal de choses à raconter.

Tout d’abord el Foro del agua s’est parfaitement bien passé en ce qui  me concerne. Certains se sont plaints d’un manque d’organisation, mais vous n’imaginez pas que je vais critiquer un peu de bordel ! Il m’a tout de même fallu deux jours pour avoir l’accréditation…
Par contre, lors d’un forum sur le droit à l’eau, devoir boire des bouteilles d’eau de Coca, ça en bouche pas un coin, mais tout de même !
Le Forum se tenait au Banamex Centre, un lieu à la taille de l’événement, de Mexico tout simplement : gigantesque ! Pas loin de 13000 participants, et pour les journalistes il était impossible de tout suivre : les cessions officielles, les conférences de presse, les évènements organisés par différents stands.
J’ai pris conscience de la force d’attraction que représente un journaliste tant j’étais convoité de toute part. Parfois ça a du bon, comme cette discussion organisée par un think tank français : d’une c’était d’un très haut niveau, de deux, le buffet, d’une très bonne qualité. Cette semaine fut tout de même extrêmement fatigante, mais pleines de rencontres pro et perso, et j’ai désormais des idées de piges au Canada, et à priori un point de chute dans une ONG brésilienne en Amazonie !


Avant ça, il me reste à peaufiner ma découverte de Mexico, car depuis que je suis arrivé, je n’ai pas vraiment eu le temps. Cependant, je suis allé à l’université publique, la Ciutad Universitad ! Oui, oui, la ville universitaire ! avec sa propre police (la police de Mexico n’y est pas autorisée), son service de bus gratuit, ses loueurs de vélos, ses musées –gratuits-, ses restos, hosto…et toujours ces vendeurs ambulants de tout et n’importe quoi. A noter que les frais d’inscription sont de 20 centimes de pesos.

Autrement, je suis allé voir Nahum, un de mes hôtes à son travail, a Centro National del Artes. La encore, c’est gigantesque et tous les bâtiments ont été crées par de célèbres architectes mexicains, ce qui donne un bel ensemble. Il faudra que j’y retourne quand il fera beau. Et oui, les giboulées de mars existent aussi ici !

J’ai aussi eu un peu le temps dimanche de me balader dans le vieux centre autour de la place Zocolo avant le concert de Manu Chao. Autant vous dire que c’était incroyable : deux heures de fête partagée avec…179 999 autres personnes ! ! La place était opaque de monde, impossible de se déplacer, bref, encore une fois : ils sont fous ces Mexicains, mais vraiment très gentil.
 Pour ceux qui connaissent, quand 180000 personnes crient «Malavida » -une chanson mythique- pour que Manu la joue, c’est démentiel. Je vous laisse imaginer l’état de la foule quand elle entend les premières mesures. Clandestino en chœur, ça fait quelque chose aussi. Et évidemment quant tout ce beau monde se retrouve dans le métro...

En ce qui concerne la vie de tous les jours, les prix sont tout à fait accessibles, un repas revient en gros à 35 pesos (1 euros=12 pesos). Pour les prochaines semaines, je loge encore chez Nahum, Popes et Marco. Encore une fois le malheur des uns fait le bonheur des autres. En effet, ma chambre est en fait le bureau de Marco, accessible par un petit escalier en colimaçon à l’extérieur de la maison. Or Marco s’est rompu les ligaments de la cheville et ne peut donc pas y monter ! Ils me louent la chambre au petit prix de 250 pesos, un prix d’autant plus réduit que j’ai trouvé deux fois 50 pesos par terre !
J’ai fini d’écrire mes papiers hier, donc à partir de matin, ce devrait être vacances jusqu’au mois de juin et le Canada.
Bisous à tous.
Bonne révolution àvous d’après ce que je lis sur Internet.

Toma
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15 mars 2006 3 15 /03 /mars /2006 21:04

Par exemple : il n’y a quasiment aucun passage piéton, ce qui pimente la traversée d’une quatre voies ! Heureusement qu’il y a des terres-pleins au milieu. Les trottoirs ne sont pas loin d’être des montagnes russes, quant ils sont accessibles. Que dire aussi de la ferveur du public pour les combats de Lucha Libre (du catch) ! Nous étions deux gringos assis sur les bancs en pierre. En effet, lors du vol allé, j’ai rencontré Vincent un autre GP, qui tenait absolument à aller voir ce spectacle. Grand bien lui en a pris.

Autrement, j’ai enfin reçu accréditation aujourd’hui, mais que ce fut laborieux ! Entre les mauvaises indications données sur le site et l’organisation mexicaine un peu débordée par l’événement...Je me suis vengé, car, j’ai été pris en photo, ce matin vers 8 heures. Je vous laisse imaginer le résultat.
M’enfin, tout ça m’a permis de visiter la ville du sud au nord, jusqu’à l’ouest et de bien m’imprégner du métro. Là aussi, totalement excentrique à côté de notre austère parisien.

Chaque bouche est encadrée par les vendeurs de buritos, de jus, de journaux,.Sans oublier les cireurs de chaussures. Un flic est présent dans chaque station pour être sur que les gens passent le ticket que la machine avale. Inutile de vous dire, que la première fois, j’ai cherché un petit bout de temps ou il avait bien pu passer…
Dans toute les rames se succèdent vendeurs de : CD « format normal ou MP3 » qui font écouter leur compilations à 10 pesos, bonbons, des chewing-gum.
Autrement si vous ne savez quoi faire à dîner, il-y-a les livres de recettes, et pour vous endormir : le nouveau code pénal…D’un point de vue technique, le métro est propre, rapide et les passages très fréquents.

Demain commence le forum, je vais donc me plonger dans la lecture des docs…

Bises à tous, en espérant que tout aille bien pour vous.
Toma
ps : j'arrive a lire les commentaires, par contre je ne sais pas pourquoi, on ne les voit pas.

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14 mars 2006 2 14 /03 /mars /2006 18:23

Voilà, cette fois ci c’est vraiment parti, et avant toute chose merci. Merci aux parents de m’avoir transmis avec le virus de la voyagite aïgue, au grand frère qui sans le savoir me charge d’énergie en allant au bout de ce qu’il pense (au passage www.seyes.fr).

Merci aussi à toutes les personnes que j’ai vues avant de partir pour les encouragements, les rires, les bonnes soirées. On verra bien ou la route me mènera.

En tout cas l’aventure a bien commencé puisque j’ai été surclassé dans l’avion. Je vous recommande donc fortement la classe affaire. C’est incroyable la différence d’une classe à l’autre. Vu le confort, je suis arrivé relativement frais pour affronter la chaleur de Mexico : 28 degrés vers 20 heures, ça change.

Avec mes deux sacs et ma guitare, je suis allé rejoindre Pierre, mon hôte de deux nuits, à une partie de pelote basque. C’était la première fois que j’assistais à une rencontre, et cela vaut le coup d’œil.

Plus impressionnant encore, le match de football universitaire. Les Pumas, l’équipe d’une des universités de Mexico joue au stade Olympique qui fait tout de même pas loin de 40.000 places, avec écran géant sans oublier une pelouse et une ambiance à faire verdir pas mal de clubs en France.

Ce dimanche, le match n’attira pas les foules :seules 10.000 personnes ont fait le déplacement, avec les clubs de supporters, les vendeurs de bières, chapeaux, pizzas, barbes à papa…bref le spectacle est partout. Victorieuse 1-0, les Pumas relève un peu la tête après un mauvais début de saison et lundi, la photo du buteur fait la une de plusieurs quotidiens ! Malheureusement, je n’ai pas de photos, car je ne savais que nous y allions…

Lundi matin, direction le centre ville, chapeauté par un voile gris de pollution. On a beau le savoir, c’est pas beau. J’ai ainsi déambulé trois heures, dans les rues structurées à l’américaine, ce qui, vu mon sens de l’orientation ne me déplait pas. Si les souks ont une réputation de doux bordels organisés, je ne comprends pas que je n’avais jamais entendu parler du marché à « tout » de Mexico City.

 Je pense que c’est encore mieux : plus grand, plus bruyant, plus de monde. Les larges rues sont totalement investies par une économie malheureusement de subsistance de vente de briquet, de jeux vidéos, de dvd piratés. Les stands de casquettes côtoient les vendeurs de jus, le tout enrobé dans les effluves de tacos, buritos…c’est fou ce que leur guacamole est épicé !

Difficile de passé inaperçu : d’une vous avouerez que je n’ai pas franchement la tête d’un mexicain, et puis moi, par 25 degrés c’est : short, t-shirt et sandale. Et non pas, pantalon, chemise, et de temps en temps le manteau !

Cependant, on ne m’a jamais interpellé, ni « embeté », et la gentillesse des mexicains dont j’avais eu échos se vérifie à chaque moment. Bref, el gringo tomatito s’est senti en sécurité.

Voilà pour les débuts. Les photos viendront qu’en j’en aurai pris !

Asta pronto.
Toma

ps : si quelqu'un peut m'indiquer ou est le service accréditation, ce serait sympa...pacque la, je ne le trouve pas...

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9 février 2006 4 09 /02 /février /2006 23:11


Après Madrid, ville sans eau, je suis parti me baigner dans l’ambiance amstelldamoise.

Arrivé en fin de soirée, le samedi, je trouve après une bonne heure de recherche un lit au Globe Hotel. Au dessus d’un bar, en plein dans le quartier rouge, plusieurs chambres ont été aménagées. Je dormirai donc dans le grand dortoir, avec une vingtaine de personnes.

Là, je fais connaissance d’ un anglais à peine compréhensible à mes oreilles. Ce qui est sur, c’est qu’il vénère le rugby français. Nous décidant à sortir, un autre étrange garçon se joint à nous.
« Et comment t’appeles-tu
-Earth*
-Hum, et tu viens d’ou ?
-From earth… »
Ouai évidemment, je suis con moi. Très vite, le sieur part à la recherche de toutes sortes de drogues et le terrien m’a l’air sévèrement extra-terrestre. En abordant qui il faut dans la rue, Jeremy semble enfin goûter son bonheur. Mais ne paye pas. Alors pendant que nous nous éloignons, 5-6 personnes sont venus le voir, le mettre en garde : tout se sait. Je les laisse un peu plus tard pour aller un boire un(s) verre(s) dans un bar repéré dans l’après midi : j’ai cru y entendre du rock. Le choix fut bon.

Le lendemain, je découvre enfin la ville sous un beau soleil hivernal. Et oui, Amsterdam est une jolie ville. D’étroites rues, souvent bordée d’eau et d’arbres, calmes, les péniches, et les maisons. Le tout formant un ensemble très agréables. Les façades sont toutes différentes et finalement, aucune maison ne ressemble vraiment. De plus, la ville n’est ni trop grande, ni trop petite. Idéal pour se balader.

Si peu de voitures circulent dans la ville, les conducteurs sont plutôt adroits, car rien n’empêche la voiture de tomber dans un canal. Amsterdam est vicieuse avec les automobilistes : si l’adroit chauffeur  sort de son côté… Mais la chute viendra.

Les quatre nuits suivantes, je dormais dans un autre hôtel, très bien. Dans la chambre, deux australiens. De Melbourne, dont l’un vivait et vit toujours à quelques maisons de l’endroit ou j’avais séjourné presque six mois. Ce type avoue que ce genre de coïncidence lui sont fréquentes. Et quand lors de nos déambulations, il tombe sur un de ces amis, il y a toutes les raisons de le croire.

La vie nocturne là-bas peut-être bien remplie. Les journées aussi. Malheureusement, le prix de la culture, mes amis. Savez-vous ? Le prix des tickets ? Tout à 10 euros ! Sans la moindre chance de gratuité. Vlan. Ils ne sont pas bien grands en plus, les musées. En revanche, l’art qu’ils abritent est souvent magnifique.

La dernière nuit, je vais dormir chez Stefanus76. La maison, en limite du centre, est hallucinante. Un ancien squat dont les occupants, devenus propriétaires, louent désormais les lieux, en l’ayant retapé auparavant. Deux étages, autant de cuisines, une terrasse, quatre chambres d’environ 45 mètres chacune. En une pièce, ou duplex comme celle de Stefane.
Le tout pour un prix modique. Le pire ?« Il n’a pas beaucoup de monde qui demande à vivre par ici ». Ba moi, ça me dirait bien.

Bref, la ville aux canaux concentriques m’attire.
Mouais, je sais.
Je sors côté conducteur.

(*La terre, ndlr, yeah)
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15 janvier 2006 7 15 /01 /janvier /2006 13:47

Bonjour,

voici un petit message.

Je suis bien arrive (impossible de faire les accents, desole) samedi apres midi a (ni les a accent) Amsterdam.

En plein dans le quartier rouge, paf. Trouver une chambre samedi fut assez folklo, mais bon, j'ai finalement atteri dans un dortoir de 22 personnes au dessus d'un pub irlandais. Autant dire que le nuit fut courte. Il y a dans ce "globe hotel" aussi bien des gens comme "moi" que de biens barres. Mais tout le monde tres sympa.

Aujourd'hui, je suis sorti du quartier pour decouvrir la ville sous un beau soleil. Et je suis rassure, car tomber dans le quartier rouge n'est pas tres representatif de la ville. C'en est presque l'oppose.

J'espere que des Amstellois pourront m'acceuilir, car la ville n'est pas donne.

Bon, j'vais recuperer ma chamber et faire une petite sieste la.

A bientot

bisous

toma 

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10 janvier 2006 2 10 /01 /janvier /2006 19:36

Si Dracula est originaire de Roumanie, il a du avoir nombre de maitresses espagnoles pour ainsi coloniser Madrid. Les faits sont là : les rues ne s'animent qu´une fois la nuit tombée jusqu´à l´aube et la boisson locale s´appelle la SANG-ria. Vous avourez...Il faut donc prendre le rythme de vie locale : 18 heures-6heures, surtout le week-end ! .

Etant un voyageur téméraire je me suis aussi aventuré dehors en journée. Enfin en milieu de journée. Plus tôt ne sert à rien : le musée de la Reine Sofia est gratuit le samedi à partir de 15 heures, le Prado toute la journée le dimanche. Mais les premières heures de la journée du dimanche étant consacrées à la fête...

En déambulant, on découvre un ville très valonnée, aux étroites rues pavées encadrées de petits immeubles. De nombreuses places ponctuent les promenades. Partout bars, pubs, restaurants permettent de mager tappas (habitude culinaires très onéreuse), boire quelque bons vins sans oublier les churros avec un chocolat chaud. Les churros sont des biscuits, ou plutòt de la friture sucrée. Quant au chocolat chaud, c'est plutôt de la crème au chocolat. A mon avis, rien ne se renverse si on retourne la tasse. Que du bonheur.

Madrid propose de beaux musées  : le Prado certes, mais aussi le musée de la Reine Sofia (art contemporain), celui de la fondation Thysen. D´un point de vue religieux, Santiago Bernabeu, le stade du Royal de Madrid vaut aussi le coup d´oeil. Cependant tous les quartiers de la ville se ressemblent et l'abscence d'eau dans la ville -ni fleuve ou canal- manque. Il est tellement agréable de pouvoir flaner sur des quais. Quoiqu´avec la grisaille pluvieuse qui m´a accompagné, je n´en aurai de toute façon pas beaucoup profiter.

Aprés ces activités, un détour par l´hôtel s´impose : il ne faudrait pas oublier de faire une petite siesta. Sur le coup de 20 heures, descente à la salle commune pour touver des compagnons de virée nocturne. J'ai ainsi rencontré des français d'ici -les gars de l´acceuil-, des portugaises, italiennes, un canadien et un américain. So international. So long long good nights too.

Voila un apperçu de ma petite semaine madrilène. A bientôt pour celles d´Amesterdam.

Toma

ps. Papa Noël m'a apporter un zoli appareil numérique. La prochaine fois je prendrai le câble pour pouvopir les décharger sur place. Hé hé...

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6 janvier 2006 5 06 /01 /janvier /2006 12:42

Hola Todos ¡¡

Jeudi 5 : il neige sur Paris. Hum, pas des conditions optimales pour décoller ça. Avant de partir prendre mon avion, une petite voix dans ma tete me dit alors: "tu ferais bien de regarder si ton vol est maitenu". Merci petite voix, tu m´a évité de longues heures d´attente a Charles de Gaule. Je prendrai donc le vol de 17h30. Comme ça, j' ai le temps de me faire une petite siesta, histoire de se mettre dans le rythme.

Arrivé á 16h30 pour l' embarquement, il y a du monde, beaucoup de monde. Je demande donc au gentil monsieur si j'ai une chance de pouvoir embarquer. "On saura ça dans 10 minutes quand l'enregistrement sera fini." Comment ? Un enregistrement fini 50 minutes avant le décollage : bizarre. Pour l'instant, je suis en stand by et je me fait remettre un joli coupon jaune pour mon sac "au cas ou vous ne pourriez pas partir aujourd'hui". Soit.

S'en suis alors l' attente pour savoir si je peux prendre le vol de 17:30. A 17h40, c' est bon, en Jump seat (les sièges d' équipage). Ce qui me permet de discuter avec le crew (yeah), très sympa. L' avion décollera avec une bonne heure de retard. Pour les gens en transit qui aurait du prendre le vol de 15:30, ça commence á faire long.

Arrivé à Madrid, la petite voix me reparle. Si si, je vous jure, je suis pas fou. J' ai une amie qui voit des  chats dans les coins, alors...Et cette parole intérieure me dit alors : " au fait, t'as embarqué au dernier moment, avec ton sac en stand by , t'es sur qu'il est partit lui?". Bingo ! El saco de toto á Paris fait dodo  . ¡ole!

Bon, j' ai tout dedans, notamment les adresses des hotels...Je sens que ça va etre folklo. Heureursement, la technologie et le grand frere me permettent de récupérer l´ adresse. L'hotel, pas facile á trouver car aucun panneau n' indiquie le nom de la rue, se situe Cabeza 24. La "rue de la tête"  : j' en entend une qui rigole sous mes cheveux !

Aujourd'hui vendredi, 12h30, toujours pas de nouvells d'Air France. Tant pis.

J'ai deja fait un bon tour dans la ville. Difficile d' évaluer pour l' instant car tout était encore fermé, qu'il fait gris et pluvieux !!! Mais, les batiments sont beaux, les ruelles multiples dans lesquelles il est facile de se perdre, ou de tourner en rond. Au choix.

Bon, je pars á la recherche d'un chtit resto. Commence á ètre affamé moi.

Bises

tomatito.

ps : le clavier qwerty espagnol est pas évident.

 

 

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13 décembre 2005 2 13 /12 /décembre /2005 12:42
Après avoir vécu Ingolstadt by night, j’ ai vu les ténèbres de l’humanité à Dachau. Le premier, le modèle des camps. A Nuremberg, les faits sont clairement exposé au centre de la documentation, installé dans un ancien complexe du III Reich. Des mots et des photos.
A Dachau, c’est les actes que l’on ressent. La concentration de l’horreur. A l’entrée il ne reste qu’un bout de rail, et la petitesse de la porte surprend. Premier constat : « c’était donc ça ». Puis une fois à l’intérieur des bâtiments, il n’est question que de tortures, de peur, d’avilissement, de mort. Ces cellules ou on ne peut ni se tenir debout ni s’asseoir, dans l’obscurité, sans manger pendant des jours, les expérimentations médicales, la perte totale de soi. Au fur et à mesure, les murs s’épaississent, les pas raisonnement différemment dans ces pièces ou une soixante d’années auparavant, les nazis achevaient leurs théories.

En sortant du musée installé dans un ancien bâtiment du camp, le froid de l’hiver saisit et donne un élément complémentaire sur les conditions de vies des détenus. Sur ces gravas gris, la neige ne fait pas joli.
52 baraquements sont font faces le long de allée partant de la place d’appel du camp. A l’intérieur, les prisonniers étaient entassés tant que possible. Pour ceux habitant au fond, le chemin devait être bien long après être resté debout pendant des heures tandis que les gardes faisaient, et s’amusait à re, voir rere faire l’appel de tous les détenus. L’air aussi s’épaissit.

Au bout de l’allée, en tournant sur la gauche, les chambres à gaz et fours crématoires. Le nombre de personnes tuées comparés à la petitesse du lieu surprend. Les cadences devaient être infernale, le morbide au paroxysme. Pour y accéder, le chemin traverse une petite rivière et mène à l’endroit les plus paisibles du camp. Le bucolique du lieu décuple l’effroyable réalité des crimes commis.

Sur la porte d’entrée, la fameuse inscription « Arbeit macht frei » prend toute sa signification : le seul échappatoire à ses vies de forçats déshumanisés était bien de rejoindre la nuit éternelle.



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6 décembre 2005 2 06 /12 /décembre /2005 16:38

Aprés un séjour studieux á Munich, fini en beauté par la superbe retrospective sur Franz Marc, je replonge dans la vie étudiante  á ingolstadt. Au programme : détente.

La ville relativement grande comparée á Nuremberg et Passau propose beaucoup de bars. De fait, les journées commencent tard.

Si de France on a souvent des a priori négatif sur l´Allemagne, auquel il faut tordre le cou, je tiens également á demysthifier la biére bavaroise. Les choppes sont jolies, certes, les prix sont raisonnables, soit. En revanche, le gout...Peu ou pas de saveur, toutes sont  légères. Hier soir, le gout était tellement désagráble que je n´ai pu finir mon verre. Je crois bien que c´est la premiére fois que le gout m´empeche de boire. Bref, il vaut mieux aller en Belgique.

Ici aussi, la ville a aussi son marché de Noel, ses petits artisans, etc. A noter une spécialité : le Glüwein (vin chaud) agrémenté de schnaps  : un véritable petit chauffage pour le corps.

 

Alexis, étudiant studieux en Ersamus, m´héberge, et c´est donc 9 garcons qui vivent actuellement dans une maison proche de la fac. Donc, lorsque la fete ne se fait pas dans les bars, guitares et percussions permettent également de passer de trés bons moments. Et si la musique est un language universel, lá´allemand non. Mais ma compréhension s´améliore et tenir une petite discussion est devenu possible. . Bon, par contre, tout á l´heure, á la fac (si si !, j´ai suivi Alexis), je n´ai pas saisi le moidre mot durant une heure et demie de cours. Heureusement donc, que notre visite  lundi de l´usine Audi, était en Anglais.

A bientot. En éspérant que vous allez tous bien.

Toma

 

 

 

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1 décembre 2005 4 01 /12 /décembre /2005 18:49

Me voila donc dans la capitale bavaroise, toujours dans le froid, la neige et le vent : bien vivifiant.

Je viens de finir, en deux jours, la trilogie des Pinacotheques : l´alte, la neue, et la moderne. Certes, les peintures flammandes sont magnifiques, les impressionistes aussi. Mais vu mes gouts, la moderne m´en a mis plein les yeux.

Le batiment, magnifique ouvrage contemporain, s´éléve sur 6 étages, tout en rotonde, avec de nombreux escaliers joignant les différents niveaux. Durant près de 5 heures, j´ai donc profiter d ´une expo temporaire sur Pasolini, déambulé dans le vaste espace d´art contemporain (vraiment, j´adooooore ! mettez des circonflexes sur les o surtout), et surtout régaler mes yeux avec les peintres : Warhol, Picasso, Dali, tous les expressionistes, avec á chaque fois une trés belle collection. Et bien d´autre encore, dont un manifique triptyque de Bacon.

Par dessus tout ca, au dernier niveau, une expo photo sur la Scuderia Ferrari ! Que du bonheur.

Il me reste encore la retrospective sur Franz Marc, l´expo sur Dali, et le Deutsches Museum à faire...Hum. Les artistes sont sans le sous, mais s´y intéresser appauvri aussi.

J´ai quand meme le temps de me ballader dans la ville. J´affirme qu ´ á cote des munichois, les parisiens sont des crèmes. Tenir les portes ? S´excuser quand on bouscule ? Un p´t tit sourrire madame la boulangère ? Non. Bon. C´est donc ca le comportement bavarois dont on m´avait parlé á Passau. il faut aussi s´habituer á etre vraiment regardé dans la rue. Au début, je cherchais une vitrin pour voir si un gros bouton ne me défigurait pas la figure. Aprés une observation attentive, il se trouve juste que les bavarois se regarde vraiment.

Heureusement, ma douleur au talon qui me poursuivait depuis 4 jours á disparu, et tant mieux. Vous avouerez qu´avoir mal á chaque pas ne facilite pas les visites. De plus, la bière est pas chère et bonne.

that´s it.

Bis bald

toma

PS à mes anciens collègues.

Les carnets que vous m´avez offerts sont en ventes, ici dans les "design shop" : trop la classe.

Autrement, tant que j ý pense. Je serai la á partir du lundi 12 décembre. Donc si certains se payent le luxe de prendre des vacances (oh, c´est bon, on peut rigoler quand meme), je me ferai un plaisir de les remplacer ,-))

 

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