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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 11:52
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25 juin 2007 1 25 /06 /juin /2007 20:27
Bonjour à tous. Voici, comme promis un message un peu plus conséquent, qui sera peut-être le dernier. Le posage de sac parisien étant officielement prévu pour le 10 juillet.

Maisons colorées
Il y a quelques semaines, je suis donc allé retrouvé Mathias, un copain de l'istec, et sa copine qui habite a Viña Del Mar, station balnéaire à 2 heures de Santiago. Nous sommes allés passer une petite journée a Valparaiso, petite ville vallonnée aux maisons toutes colorées. Bref, deux jours bien sympa.

Puis retour à Santiago. Au fait, Santiago, et ba j'aime pas du tout : trop grand, pollué, stressé...Et aussi, j'a ipas vraiment accroché avec les Chiliens :  classista (notions de classe très forte, donc société très cloisonnée), peuple un peu triste, et très maldisant...Bref...M'enfin, mes hôtes des sites internets furent très sympas.

Grosses têtes
Mon petit séjour sur le petit territoire pasquan fut l'un des moments géniaux du voyage. Tout prend une dimension différente, ici, ou l'on est totalement perdu au milieu du Pacifique. L'environnement volcanique, les roches noires de la côte sur lesquelles se fracasse l'océan sont un spectacle hypnotisant. Et évidemement, au cours des ballades voir ces moaïs eparpillés un peu partout, souvent couchés et détruits avec leurs énormes chapeaux qui ont roulés plusieurs mètres plus loin est magique. Alors sur les sites ou ils ont éte relevés, la fascination est totale.
Mon endroit favori  : la carrière. C'est sur les flancs de ce volcan qu'était taillés les Moaïs. Ici on en voit encore certains à Même la roche, d'autres trônent bien droits ou totalement inclinés. Et si seule la partie supérieure de 3-4 mètresest visible , le reste du corps, soit environ 10 mètres est en fait sous terre.
A l'intérieur du volcan, on marche entre de plus petites têtes, entourées par la végetations, et dans le cratère : le lacs et le roseaux! Vision magique.

Incroyable rencontre
3 jours avant de partir, je décide de retourner camper (ce que j'avais fait la première nuit avec une famille également à l'auberge)...Mais la pluie me fait renoncer. Alors que je rentre au village sous un bonne douche, une voiture s'arrête et le type m'invite chez lui. Sa soeur, diginitaire Rapa Nui est marié à un Français, une sorte de Gaston Lagaffe. Chez eux le lit est gratuit en échange d'un ravitaillement de bouffe. J'ai passé là deux nuit absoluement géniales ! Et cette famille vit à 10 minutes de la carrières totalement seule au milieu de la nature ! !

Bon je n'ai pas de fotos car mon appareil est lui déjà à Paris, hsitoire un peu longue à raconter pour les quelques minutes qu'il me reste....de toute façon, on se voit bientôt.

BESOS A TODOS
ME voy a Salta la linda, y après Buenos Aires, Iguazy, y Buenos Aires !

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4 juin 2007 1 04 /06 /juin /2007 23:42

Coucou à tous ! Voici un petit message pour dire ce qui ce passe de par ici ! Bon tout va bien, je suis actuellementà Santiago, après avoir passé quelques jours, tous pluvieux, sur l´île de Chiloé.

Puis je suis allé passer quelques jours a Mendoza, en Argentine, avant de revenir à Santiago, pour bouger ensuite sur Viña ou je suis allé voir un copain de l'ISTEC, dont la copine étudie la bàs.

Puis demain, je bouge pour 10 jours sur l'Ile de Paque !!!

Donc tout va bien !

Un message plus conséquent en retrant !

BESOS
TOTO

 

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12 mai 2007 6 12 /05 /mai /2007 15:37

Une mauvaise carte, un mauvais temps, et me voilà bloqué 6 jours à 1300 mètres, dans la neige...Ce fut un peu long, humide, froid type condentation dans la tente qui se transforme en glace... stressant, mais tout va bien. Récit.

Sckratch, skratch, skratch...je crois que je me souviendrais longtemps de ces bruits de pas dans la neige. Pas des Guadaparques venus me récupérer le samedi : "Ca va ? on te croyait mort..." Premières paroles pas vraiment réchauffantes. M'enfin, les trois guarda m'aident à replier la tente, refaire le sac, et nous décendons enfin la montagne. En bas, un petit commité d'acceuil qui voyant 4 silouhettes dans l'obscurité s'écrit "Il est vivant !!!"...En bas, je retrouve Gutti, le compagnon de Macca (nous nous étions rencontrés à El Bolson) rentré le lundi d' Espagne

Ainsi, je pars le vendredi pour "3 ou 4 jours de marche" en fonction du temps. Macca, mon hôte, m'attend donc lundi ou mardi. Dans le bus, je demande au chauffeur de me poser au premier camping ou se trouve la casa des garde-parcs. Mais, un type assis à son côté lui dit que le début du sentier est plus loin. Bon. Puis ce monsieur, agent touristique, me précise que la carte du dernier tronçon est imprécise, que le chemin est de l'autre côté. Disant ce-ci il me montre la carte, et pointe le doigt sur le cours d'eau.

Beau début

Le vendredi, la marche est tranquille, dans la vallée, au milieu des nuances automnales des arbres, près d'un rio et dans le fond, les sommets enneigés. Le temps est magnifique, un véritable éte indien. Le lendemain idem. Quel plaisir. D'autant plus qu'encore une fois, les paysages ne décoivent pas. Traversée de canyon totalement blanc, lagune magnifique...et pour le sport, la déscente la plus technique que je n'ai jamais faite. Un sol super meuble, des pierres qui se détachent : bref une vigilance constante pour ne faire qu'une petite dizaine de chutte en deux heures. Enfin, j'arrive en bas, fatigué. Heureusement, il y a un campement intermédiaire, non indiqué sur la carte. Je me pose donc la pour la nuit. Tout le treck est génial car il n'y a pas de sentier à proprement parler, juste des amas de pierres pour indiquer la route. Et marcher dans la neige, souvent jusqu'à hauterude genoux, parfois de hanches est bien sportif aussi !

Et dimanche, quel bonheur ! Encore une journée de beau temps. Je me mets donc en route, arrive au camping "Néo Zelandes", qui selon la carte doit être dépassé. Effectivement, à la sortie une pancarte indique tout droit. Le chemin continue à travers la fôret, puis se pert. Je retourne donc sur mes pas, et vois des marques qui montent sur le flanc de la montagne. Bizarre...ce ne devrait pas être par là. Mais ceux sont les seules marques. Et effectivment ce n'était pas par là. Le chemin est en fait une boucle retournant au camping, ce qui ne me plait pas.

Ou est la sortie?

Lundi, neige...Je me décide de marcher un peu tout mème pour tenter de trouver le chemin, une marque du sentier qui devrait se trouver le long du fleuve...Mais la journée tourne á la tempête de neige. Je retourne donc au camping. Idem le mardi, neige, neige, neige. Mercredi le temps est clément. Je ressors donc, traverse le fleuve à la recherche de marques, mais rien, rien...Je ne comprends pas ou est la sortie ! Aussi, je décide donc de retourner au camping et d'attendre les secours. D'autant plus que le froid ne fais pas fondre la neige, qui cache peut-ètre le sentier. Par ce temps tenter de partir "en direction de" hors des sentiers est la pire idée.

Coup de chance, le jeudi le temps est correct aussi. Je pense donc que Maca va prévenir la sécurité ce soir. Ce qu'elle fit effectivement. Reste à savoir combien de temps sera nécessaire à la mise en place des recherches. De fait, à partir du vendredi matin, j'écoute attentivement pour déceler le bruit d'hélico. Mais petite torture naturelle, le vent s'engouffant dans la vallée au travers des arbres sonne exactement comme un bruit de moteur... Mais vers 11 heures, je suis sur d'en entendre un. Je sors donc en courant de la tente pour aller á ciel découvert. L´hélico passe mais ne se pose pas. Et la gros doute : m'a t-il vu ? Si oui, pourquoi ne s'est-il pas posé...Peut-être qu'ils m'ont vu et vont envoyer des secours dans l'après midi...Mais rien. Ils ne m'ont donc pas vu. Ce que me confimera un "guarda" qui était dans l'hélico. Ce fut là, la nuit la plus stressante. Car, si les secours doivent tarder encore, cela commencera à devenir dur. Pour l'eau pas de soucis, en revanche, il ne me reste que 2 petits jours de bouffe. Et assez de gaz pour boire quelque chose de chaud avant la nuit. car il fait toujours sous zéro.

Samedi, de nouveau le matin j'écoute, mais aucun hélico. Le temps passe, et vers 15h30, skracth, srkatch, skracth...oufffffffffffffffffffffffffffffff. Je vais donc enfin savoir ou est le chemin. Et nous partons en direction opposée que celle indiquée par la carte. A un moment, vraiment surpris de notre direction, je demande que l'on s'arrête 30 seconde, sort ma carte, et a peine les guides la voient, tous s'exclament "ah, non, elle est pas bonne celle-lá..." Ouai, peut-ètre, mais c'est celle que l'on m´a fournit à la Conaf (l'office des fôrets)

Debriefing

Le mercredi je suis allé voir le directeur régional de la Conaf pour expliquer ce qui s'était passé, l'histoire de la carte. En fait cette carte, ils ne l'utilisent plus, en ont imprimé une autre bien mieux avec les dénivellés et tout et tout. Je n'ai pas eu de chance, car quand je suis allé me rensigner il n'y en avait plus, et surtout la Madame, ba elle a jamais du faire le sentier, sinon elle m'aurait prévenu de l'erreur.

Bref, heureusement que j'ai du bon matériel, toujours plus de bouffe, de gaz pour chauffer l'eau, sinon la situation aurait pu ètre plus grave.

Voila voila...permière et j'espère unique grosse peur du voyage. Je suis désormais a Puerto Montt ou je suis arrivé en bateau, à travers les canaux Patagoniens...que c'est beau, que c'est calme. Une journée espectacularrrrrrrrr sans nuage, et donc de 10 à 18 sur le pont à admirer !

Besos a tous.

TOma-

PS: quelques photos en plus sur Voyure Chili

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20 avril 2007 5 20 /04 /avril /2007 19:28

Pata/puta/patouaaaa...gonie

Bonjour à tous, depuis une dizaine de jours et après environ 12 heures de bus depuis Ushuaïa, je suis arrivé au Chili, à Punta Arenas. Je loge chez Christian, un type plus que super sympa, et je reviens de 6 jours de marche dans le Torres, parc grandiose et mèdicinal. Chronologie des quelques 80 kilomètres parcourus.

Le Torres, c'est un lieu mythique pour la marche, qui offre toute la palette de paysage patagonien-glaciers, montagnes, forêts, lagunes...), le tout en mode splendide, avec ses propres climats empêchant toutes prévisions. D'un côté il peut neiger avec une visibilité casi nulle et 10 kilomètres plus loin, on peut marcher sous un beau soleil qu'aucun nuage ne cache. Pour ma part, j'ai eu de la pluie tous les jours et le derniers jours pas loin de 30 centimètres de neige au petit matin...Les nuits sont fragmentées par les reveils à cause du froid, du vent, de la pluie.

Ici, une carte pour visualiser le chemin.

 

J'arrive dans le parc avec l'idée de faire le grand tour, pas seulement le W. Je pars donc de l'administration (sur la carte, on la voit pas, deux heures au sud du refuge Peohe, en bas a gauche), et après 30 minutes de marche, un fort vent contraire se lève, bientôt accompagné par la pluie... Ça, c'est la Putagonie, gentille. Commence bien bordel !

Heureusement, l'eau ne tombera qu'une petite heure et le soleil me séchera rapidemment. Le début de la marche n'a rien de terrible, de la pampa toute plate, tous les sommets étant dans les nuages. Puis, après une bonne montée, une lagune bleu turquoise intense apparait. Ça c'est la Patouaaaagonie. Le sentier longe la lagune sur quelques kilomètres, puis j'arrive au premier refuge. De là, je continue ma route jusqu'au campement italiano a deux heures de là. Le temps est frais, et à partir de 18h30 il fait nuit. Sur le campement, je fais connaisance d'une japonaise qui finit le grand circuit : une semaine de mauvais temps, et il y a désormais de la neige jusqu'à mi mollet...Risque d'être "chaud". La fin de journée et le jour suivant me feront renoncer à mon projet. 26 heures de pluie inintérompue, soit 26 heures de neige la haut...plus ou moins.

 

 

JOUR 2

Rien. Je n'ai pas bougé du campement. Pluie intense, visibilité nulle. Longue journée seul sur le camps. Vers 17 heures, le Guadaparque débarque, nous parlons un peu...Aujourd'hui, il semblerait que sur le grand circuit il y ait de la neige jusqu'au genoux. Un peu plus tard, débarquent trois français, trempés ! La journée se terminera bien, puisque le guadaparque nous invite dans sa cahute : vin, piscot, chaleur, sécherresse. Nous dormirons également dans la cahute. Ouf, car il pleur encore et toujours. Putagonie.

 

 

JOUR  3

8h30, radio du parc : "aujoud´hui, ciel couvert, pluie continue". Ce sera le plus beau jour du trekk, sans une goutte de pluie, et même avec de belles périodes ensoleillée. Imprévisible le parc.

Ayant décidé la veille de retourner sur mes pas pour aller au glacier Grey, je me mets en route, et regardant le ciel au dessus de la vallée des français, j'ai un bon sentiment. Je retourne donc au campement, point de départ du sentier, laisse mon sac, met un peu de chocolat dans la poche et commence à monter. Pour l'eau, ba c'est facile, pas besoin d'en prendre, y' a des ruisseaux partout. Je viens à peine de commencer à marcher, que j'entends un Craaaaaaaaackk énorme. Je me tourne et vois pour la première fois une avalanche (tournez la tète car il pas possible de rotationner les videos). La suite du sentier est magnifique, entre rochers à escalader, franchissement de ruisseaux, marche dans la fôret.

Les nuages sont font plus fins, le bleu n'est pas loin. Le vent fait tomber la neige et l'eau des arbres, ce qui permet de voir de multiples petits arcs en ciel. Ça y 'est, j'apperçois enfin les Torres, effectivement, ça à l'air impréssionnant. Arrivé dans la première partie de la vallée, les tours et tout le cirque sont dégagés  : splendide, na vraiment...Patouaaaaagonie. Plus tard, c'est sur la neige que je marche, jusqu'au mirador, au dela du campement britanico. Ou je reste que quelques secondes, un gros nuage de neige fonçant sur moi. Les deux heures suivants seront donc sous la neige.

Le reste de la journée sera clément, et j'arrive au campement Pehoe après 8 heures de marche.

 

 

JOUR 4

Journée de Putagonique. Fine bruine, puis bonne pluie (mais sentiers très beaux), jusqu'au refuge intermédiaire ou je passe une bonne heure avant de repartir vers le camping Los Guardas, à 4 kilomètres. La fin de la journée se fait presque sous le soleil, mais pas suffisement pour sécher. La vue du glaciar Grey est magnifique (rajouter un peu de bleu glace aux images, difficile de prendre les photos avec ce temps).

Cependant à partir de 18 heures la pluie retombe et ne cessera pas de toutes la nuit. Bref, humide, humide, humide et froid.

 

 

JOUR 5

Je me lève de bonne heure pour aller jusqu'au bout de la "branche". Les sentiers sont toujours aussi beaux, et ici exigeants. Et parfois un peu dangeureux. En revanche, marcher à quelques mètres du glacier est un bonheur pour les yeux. Patouaaa...Je retourne ensuite au campement. Chouette, il ne pleut pas, mais pas de vent non plus, ni de soleil d'ailleurs.

La tente et les vêtements ne sèchent donc pas. Après une bonne heure d'attente je me remets donc en route vers le campement d'ou j'étais parti la veille. Les deux dernières de marche se feront sous une bonne pluie. J'arrive donc bien trempé au refuge. Je demande au proprio si je peux monter la tente sous le toit du "patio",histoire qu'il ne pleuve plus sur la tente dont la waterproofeité commence à montrer des signes de fatigue. Ba non, je ne peux pas. En revanche, il m'offre d'utiliser une tente à louer. Cool, assuré de passer la nuit au sec. Dans la cuisine, je fais connaissance d'un français encore plus trempé que moi et dont la tente est tout aussi fatiguée.

Nous partagerons donc la tente du campement !

 

 

JOUR 6

Ouh,bonheur, au petit matin la nature est calme. Il ne doit pas pleuvoir. Ouh, stupeur ! J'ai du mal à ouvrir le battant de la tente, presque bloqué par 15 centimètres de neige...qu'il continue de tomber. Tout est blanc. Je me mets donc en route de bonne humeur, car z'est joli la neige, la nature est calme, sans bruit et serai seul toute la journèe. Mais vite, je me rends compte que la journée va ètre dure. En effet, les sentiers sont édroits et bordés d'abres, qui sous le poids de la neige obstruent les chemins. Il faut donc sans cesse écarter les branches, le sac reste souvent accroché par ici ou par là et la neige s'y accumule, les pieds sont vites humides avant d'ètre trempés.

Car un peu plus tard dans la journée, quand la température monte, la fonte de la neige transforme les sentiers en petits cours d'eau ! Floc floc. Mais encore et toujours les paysages sont magnifiques. Au bout des 23 kilomètres de marche, j'arrive à l'auberge LOs Torres...put...30 euros, pour un lit, sans drap, ni electricite, ni cahuffage central, et mêmeme pas de petit dej´ : du vol. Mais trempé et bien fatigué, aucune envie de dormir sous la tente.

Et coup de chance, nous avons droit 'a 10 minutes de vision totale des torres !

 

JOUR 7

Grasse mat. Il fait pas beau, je ne monterais pas au point de vue puor voir los Torres. Sans regret car ceux qui sont montes, nònt rien vu. Puis une petite heure et demie de marche jusqu'au bus. de la, derniere vision des tours. J'arrive 'a 22 heures à Punta Arenas.

Heureux, fatiguè et toujours humide.

voila voila. Toujours plus de photos sur "en patagonie", les dernieres pages de l`album.

Je pars lundi sur la Carratera Austal. Je pensais aller au point extrême sud du continent, là ou l'on peut voir le point de rencontre entre le pacifique et l'atlantique, mais les conditions climatiques ne le permettent pas, donc...cap au nord.

BESOS à tous.

Toma 

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