20 avril 2006
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17:03
Encore une semaine riche en émotions, couleurs, histoire. Et tout d’abord en ferveur.
Le Mexique était en vacances la semaine dernière pour la Semana Santa, la semaine sainte vous l’aurez compris. Les processions du printemps dont je vous ai parlé dans un précédent message, sont en fait le lancement de sept jours de célébration.
Une des journées cruciale étant le vendredi saint, avec la cérémonie à Iztapalapa, le Golgotta local. Pour les non connaisseurs, Jésus se fit crucifié sur le Golgotta.
Chaque année, dans cette colonia de Mexico DF, se déroule la cérémonie de la crucifixion. Toute la matinée, environ 7 milles Nazarenos de 7 à 77 ans font leurs chemins de croix. Ils marchent ainsi 3 kilomètres sous un soleil radieux portant le symbole chrétien, plus ou moins grand et lourd. Drapés dans leur toge pourpre, certains cheminent pieds nus, une couronne d’épine sur la tête. La frontière entre pèlerinage, foi, performance physique est ténue. L’importante présence de la Croix celle-ci Rouge, les nombreux pieds bandés des Nazarenos allongés apparemment vidés témoignent de la difficulté de la montée.
Le clou de la cérémonie, pour lequel se rassemblent quelque 180 000 personnes, reste la reconstitution de la crucifixion.
Chaque année un heureux élu, choisi au hasard parmi les nombreuses candidatures, joue Jésus. Un rôle qui demande tout de même six mois de préparation : il faut en effet pouvoir porter les 90 kilos de la croix, subir des coups de fouets, et s’il est attaché par des liens et non plus de clous au bois, une lance « transperce » tout de même son flanc !
Avant son arrivée, le public assiste à une véritable reconstitution historique. Ainsi défile les Romains, la famille de Jésus, Ponce Pilatte…sans oublier la cavalerie, qui représente l’un des risques les plus importants pour le public massé sur le bord de la route. Et les gens qui pleurent sincèrement la Passion du Christ.
Détail « mexicain », l’attente du fils de Dieu ne se fait pas dans le recueillement, mais au son de musique Mexicaine, en grignotant tacos et autre glaces. Du reste une fanfare accompagne le Jésus. Perçant, euh frappant contraste.
M’enfin, Mexique oblige, Jésus est arrivé avec 2 bonnes heures de retard, de quoi changer mon prénom en Tomate., ou Tomatitorocco. Bref, heureusement que le « vrai » n’était pas d’ici, car pour la réincarnation sous 30 jours, il n’aurait certainement pas été dans les temps.
Changement de décors lundi avec la visite du somptueux site de Teotihuacan, à 50 kilomètres au nord de la ville.
Cette ancienne cité fut l’une plus importante du Mexique et des environs, et a disparu probablement à cause de révoltes internes provoquées par une probable famine. A son apogée, la cité dépassait la Rome antique. La partie visible et visitable du site ne constitue donc qu’une infime mais majestueuse partie de la ville. Arrivant sur le site au début de l’allée des morts, la pyramide de La Lune se dresse en face, à environ deux kilomètres. Un peu plus près, sur la droite, la Pyramide du Soleil. L’allée est bordée de petits temples, et tout tout était peint à l’époque.
Parfois, j’aimerais bien une machine à remonter dans le temps pour voir. En faisant gaffe tout de même, car les géniaux constructeurs de l’époque adoraient énormément leurs Dieux, et les sacrifices humains étaient normes.
La première montée fut sur la Pyramide de la Lune pour avoir une vision globale du site. Et quel bonheur de pouvoir admirer sous un soleil matinal cette pièce du Patrimoine de l’Humanité en étant seul…enfin presque, à 8 heures et demi, on devait être 5-6 sur le site. Autant dire personne. De même en haut de la Pyramide du soleil, nettement plus haute, même si avec le dénivelé et la perspective, les deux semble au même niveau.
Ensuite déambulation sur le site, jusqu’au Palacio du (amateur de scrable, retenez bien, même si impossible) Quetzalpapalotl, entouré d’une quinzaine de petites pyramides. Magnifique. En partant, les groupes arrivaient. ‘sont raison, pas fatiguant de grimper aux Pyramides vers 13 heures, c’est l’heure la plus fraîche.
Les photos de ces pyramides à étages (au sommet desquels se trouvaient un temple) et non hum, pyramidales à l’égyptienne sont sur webshots bientôt.
Je pars le 22 avril pour Puebla et reviens le 8 juin sur Mexico.
Je ne vous dis pas précisément ou je vais pour que vous vous connectiez frénétiquement pour découvrir le chemin. Mais mon pt’it parcourt, pas tout a fait finalisé, me mènera tout au long d’une vingtaine d’étapes, à l’est, au sud à l’ouest de Mexico, du golfe du Mexique, au Pacifique, jusqu’à Mérida, avec un détour probable au Guatemala. Je tiendrai donc le blog à jour autant que possible tout au long du périple.
Bon, j’vais m’acheter un maillot de bain et un anti-moustique.
Besos a todos.
Tomatio le rouge.
Le Mexique était en vacances la semaine dernière pour la Semana Santa, la semaine sainte vous l’aurez compris. Les processions du printemps dont je vous ai parlé dans un précédent message, sont en fait le lancement de sept jours de célébration.
Une des journées cruciale étant le vendredi saint, avec la cérémonie à Iztapalapa, le Golgotta local. Pour les non connaisseurs, Jésus se fit crucifié sur le Golgotta.
Chaque année, dans cette colonia de Mexico DF, se déroule la cérémonie de la crucifixion. Toute la matinée, environ 7 milles Nazarenos de 7 à 77 ans font leurs chemins de croix. Ils marchent ainsi 3 kilomètres sous un soleil radieux portant le symbole chrétien, plus ou moins grand et lourd. Drapés dans leur toge pourpre, certains cheminent pieds nus, une couronne d’épine sur la tête. La frontière entre pèlerinage, foi, performance physique est ténue. L’importante présence de la Croix celle-ci Rouge, les nombreux pieds bandés des Nazarenos allongés apparemment vidés témoignent de la difficulté de la montée.
Le clou de la cérémonie, pour lequel se rassemblent quelque 180 000 personnes, reste la reconstitution de la crucifixion.
Chaque année un heureux élu, choisi au hasard parmi les nombreuses candidatures, joue Jésus. Un rôle qui demande tout de même six mois de préparation : il faut en effet pouvoir porter les 90 kilos de la croix, subir des coups de fouets, et s’il est attaché par des liens et non plus de clous au bois, une lance « transperce » tout de même son flanc !
Avant son arrivée, le public assiste à une véritable reconstitution historique. Ainsi défile les Romains, la famille de Jésus, Ponce Pilatte…sans oublier la cavalerie, qui représente l’un des risques les plus importants pour le public massé sur le bord de la route. Et les gens qui pleurent sincèrement la Passion du Christ.
Détail « mexicain », l’attente du fils de Dieu ne se fait pas dans le recueillement, mais au son de musique Mexicaine, en grignotant tacos et autre glaces. Du reste une fanfare accompagne le Jésus. Perçant, euh frappant contraste.
M’enfin, Mexique oblige, Jésus est arrivé avec 2 bonnes heures de retard, de quoi changer mon prénom en Tomate., ou Tomatitorocco. Bref, heureusement que le « vrai » n’était pas d’ici, car pour la réincarnation sous 30 jours, il n’aurait certainement pas été dans les temps.
Changement de décors lundi avec la visite du somptueux site de Teotihuacan, à 50 kilomètres au nord de la ville.
Cette ancienne cité fut l’une plus importante du Mexique et des environs, et a disparu probablement à cause de révoltes internes provoquées par une probable famine. A son apogée, la cité dépassait la Rome antique. La partie visible et visitable du site ne constitue donc qu’une infime mais majestueuse partie de la ville. Arrivant sur le site au début de l’allée des morts, la pyramide de La Lune se dresse en face, à environ deux kilomètres. Un peu plus près, sur la droite, la Pyramide du Soleil. L’allée est bordée de petits temples, et tout tout était peint à l’époque.
Parfois, j’aimerais bien une machine à remonter dans le temps pour voir. En faisant gaffe tout de même, car les géniaux constructeurs de l’époque adoraient énormément leurs Dieux, et les sacrifices humains étaient normes.
La première montée fut sur la Pyramide de la Lune pour avoir une vision globale du site. Et quel bonheur de pouvoir admirer sous un soleil matinal cette pièce du Patrimoine de l’Humanité en étant seul…enfin presque, à 8 heures et demi, on devait être 5-6 sur le site. Autant dire personne. De même en haut de la Pyramide du soleil, nettement plus haute, même si avec le dénivelé et la perspective, les deux semble au même niveau.
Ensuite déambulation sur le site, jusqu’au Palacio du (amateur de scrable, retenez bien, même si impossible) Quetzalpapalotl, entouré d’une quinzaine de petites pyramides. Magnifique. En partant, les groupes arrivaient. ‘sont raison, pas fatiguant de grimper aux Pyramides vers 13 heures, c’est l’heure la plus fraîche.
Les photos de ces pyramides à étages (au sommet desquels se trouvaient un temple) et non hum, pyramidales à l’égyptienne sont sur webshots bientôt.
Je pars le 22 avril pour Puebla et reviens le 8 juin sur Mexico.
Je ne vous dis pas précisément ou je vais pour que vous vous connectiez frénétiquement pour découvrir le chemin. Mais mon pt’it parcourt, pas tout a fait finalisé, me mènera tout au long d’une vingtaine d’étapes, à l’est, au sud à l’ouest de Mexico, du golfe du Mexique, au Pacifique, jusqu’à Mérida, avec un détour probable au Guatemala. Je tiendrai donc le blog à jour autant que possible tout au long du périple.
Bon, j’vais m’acheter un maillot de bain et un anti-moustique.
Besos a todos.
Tomatio le rouge.
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